Je n’arrive pas à dormir :  tu flottes dans l’air du soir.

Ta voix - goute a goute - frotte de chimères suce pensoirs,

Elle se noie dans le lac de mes pensées effilées

Où ton sourire – rêvé – s’est fatalement faufilé.

Virtuelle petite fée aux pousses d’airelles chaloupées,

Violettes pépites fêlées à la douceur frêle d'une poupée…

Envie de me blottir dans le creux de ton cœur,

Envie d’entrevoir glisser ta grâce candeur…

 

Envie de caresser ta fraiche pâleur : douce ardeur !

Envie d'entendre se glisser - en moi - ton odeur

De Lune de miel en sucre brossé. Abeille veloutée,

Dune de soleil au suc glacé : belle et redoutée…

 

Plane ici et là, la fraicheur de tes mots voilés,

Un fil de soie duquel je ne peux me détacher.

Ne pas t'oublier... T'imaginer… Amourachée…

Baignée dans une couette légère… te dévoiler…

 

Commentaires   

#6 Tom 15-02-2010 18:56

Je ne dévoilerais pas mes sources quoi qu'il arrive

#5 Tom 15-02-2010 18:56

Oui il est beau ce mot "Amourachée" qui décrit un peu cet amour subtil entre le bégin et la passion. Merci beaucoup pour ton retour

#4 Tom 15-02-2010 18:55

Honnêtement Scotty, je me suis délecté de ce jeu de mots... Une chimère qui suce tes pensées, qui sont suspendues quelues par, avec un peu de suspens ajouté avec le goutte à goute... Tout ça dans Suce Pensoirs : des fois je me dis que la langue française est ainsi faîte pour que l'on puisse s'éclater et jouer avec à l'infini !!!

#3 Scotty 06-02-2010 21:49

Pourquoi sucer les pensoirs, quand les suspensoirs sont suspensifs
Ne lache pas le fil, tu tiends le bon bout grand TOM
Pensoir madame, pensoir mademoiselle, pensoir monsieur.

#2 raymonde 06-02-2010 11:41

beau poème
Plane ici et là, la fraicheur de tes mots voilés,

Un fil de soie duquel je ne peux me détacher.

Ne pas t'oublier... T'imaginer… Amourachée…

Baignée dans une couette légère… te dévoiler
amitiés
raymonde

#1 Era 25-01-2010 17:18

il y a dans ce texte des mots que je connais bien... :)
très joli cher Tom (comme toujours)
rien à ajouter ni à enlever dans ce texte..

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