Quelques mots


Ô comme je vous vois parfois murmurer
Tant d épreuves vécues, de dévouement et d’altruisme,
Disons le franchement d’amour tout simplement.
Pour quelques miettes espérées à travers un sourire
Ou juste une main tendue vers un refus constant,
Que la vie serait belle si on oubliait seulement
Nos soucis, nos inquiétudes de l’appel de l’amant,
Qui devenu bénéficiaire…et nous voit transparent.
Comme j’aimerais vous prendre en mon sein
Vous dorloter, vous nidifier, ou juste vous parler.
Petit, grand, vieux, beau qu’importe l’apparence,
Votre cœur lui est identique, aucune différenciation.
Certaines valves parfois à changer
Une pile pour vous amarrer
Sur cette terre ignorante,
Alors que tout serait admirable
De nous dire des « je t’aime »
Du lever au coucher.
Le voisin, le postier, le boulanger,
Que dirait toute cette assemblée
Si vous leur exprimiez « je vous aime »,
Ils regarderaient hébétés en disant ils sont fous !
Dire je t’aime comme ça, je ne vous connais pas.
Ce sont des fous d’amour
Des fous de l’amitié et d’affection,
Des fous sachant conjuguer le verbe Aimer.
Hé bien ce jour je vous le dis
Voisin, postier et boulanger,
Vous inconnu rencontré dans la rue,
Ils vous font un sourire
Vous invite à l’exprimer
Et pourquoi pas à l’accomplir
Cela ne vous coûtera rien,
Ne vous grignoteras pas votre pain.
Que je vous aime vous camarades de beauté
Que je vous vois irradiés en ce soleil d’été,
Qu’importent les nigauds
Sans sourire et ces mots
Qu’ils apprennent à l’exprimer
Et l’Univers sera plus beau.


MARIE