Le Mari
Ses grands yeux clairs se sont enfuis
Lassés d'attendre, dans ses tourments
cet homme étrange, ce coeur détruit
Moitié mari, moitié enfant....
Et puis ses mains n'écrivent plus
Cette tendresse qu'il aimait tant
Et seul, le soir, l'enfant sans but
S'endort sans elle , les yeux brillants...
Elle lui manque et il en crève
De ce silence qui prend son temps
Qui voilera toujours ses rêves
Moitié mari, moitié enfant...
Elle était belle comme la plage
Il voulait être son océan
avait apprit à être sage
moitié mari, moitié enfant...
Pas une étoile, pas un soleil
Ne lui diront à chaque instant
Comme il a peur sans sa merveille
moitié mari, moitié enfant....
Il vit loin du velours de sa douceur
Dans le souvenir tellement troublant
De son sourire, de sa chaleur
Moitié mari, moitié enfant...
Un jour, peut-être, il revivra
Un autre Amour, une autre vie
Un jour enfin, il deviendra
Moitié enfant, moitié mari...