Rêve du néant
La Belle de Nuit ouvre ses ailes
Elle écrit de sa plume des poèmes
Un soir sans regain elle avait du chagrin
Les yeux embués elle se mit à rêver
D’un souper aux chandelles
D’une belle ritournelle
D’un prince sans gants blancs
Descendu du néant
Elle avait enveloppé
Son corps d’une belle beauté
Parfumée au jasmin
Elle lui tendit la main
Dans un élan du cœur
En séchant ses pleurs
Elle lui demanda
De se lover dans ses bras
Le prince lui pris la main
Et dans un geste raffiné
Son baiser s’est enfanté
Qui la fit s’éveiller
Marie
Février 2008