CHANT DE SIRENE
De Roubaix à Copenhague
Les sirènes se sont tues
Ayant fui depuis longtemps
Les palabres vides et livides
D’un sommet spectaculaire désolant dans ses pitreries
De Roubaix à Copenhague
Des sirènes pleurent
Mélangeant leurs longs sanglots
Aux océans intimes de leurs langueurs
De Roubaix à Copenhague
Une sirène m’est apparue
C’était une gueuse transformée en princesse
D’un baiser, elle alluma son royaume
C’était le monde vertueux de sa beauté
Et une sirène m’a tellement envoûté
Que je me suis jeté à l’eau
Emporté par les flots mélodieux
De ses chants immémoriaux
samedi 19 décembre 2009