Imprimer
Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Vraiment pas dans la liste
Affichages : 2025
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

 

 

Etant prêts à intervenir

A tout moment

 

Nous artistes américains

Avons pour but

D’infiltrer amoureusement Roubaix

Ville périlleuse et repérée

A cause de ses démons concrets

Et de son étrange authenticité

 

Située dans le Nord de la France

Avec ses cent mille habitants

Qui aiment aborder

Depuis la plaine des Flandres

Faussement amoindrie

La joie cocasse et savoureuse des bières belges

Dans des virées sauvages

Où on oublie la misère

 

Quant à moi

Poète du centre ville

Où mon amour s’est barricadé

J’attends leur visite géante

Humble et impressionné

Quand ils désirent impressionnants

Un cœur intégral qui palpite désormais

Aux accords intensifs de leurs passions

Dans un réel rêveur qui s’avance

Plus fort pour une fois

Que les bonds intrépides

De l’imaginaire le plus puissant

 

Et c’est pourquoi

En réfractaire souvent solitaire

Avec une arme exquise

Qui personnalise ma liberté

J’anticipe impatient et bousculé

Un débarquement prochain

Qui sera noble et digne

Chargé de relever un enfer fardé

Où croupit comme dans une larme stagnante

Une réalité brute et éplorée

 

Et c’est alors que dans l’énergie d’un humour guerrier

 

Je lance à travers ma cité

Non à l’impérialisme américain

Même quand il tend la main

 

Car j’ai cette certitude comme peut-être

D’autres roubaisiens

Initiés par de trop sombres habitudes

 

Qu’ils seront là pour nous sidérer

Nous faisant crouler

Sous une avalanche dangereuse de baisers

Dans un bonheur total

Enfanté par le jamais vu

D’un poème en tous poings absolu

une Amérique parée

Du souvenir d’une certaine Marylin déclamera

Bouffée par l’émotion

 

Nous artistes américains

Sommes venus à Roubaix

Pour identifier le corps d’esprits inquiétants

Mais si salutaires

Qui s’alimenteraient d’une potion magique

Pour résister à un ordre délétère

Cet ordre brisé par tant de bonnes manières

Et par la force surhumaine d’une ville autrefois ouvrière

 

Et autour de moi

Un aigle tournoie

Envoyé par un peuple allumé

Par la volonté d’une victoire

Et pourquoi pas par un de leurs rocks frais et rédempteur

 

Mardi 12 janvier 2010

 

 

Et au loin dans un rêve encore lointain

Dans une idylle à l’américaine

 

Une foule d’artistes trop émotionnés

Confesse dans un espoir convulsionné

 

Nous poètes des United States

Devons impérativement

Atteindre Roubaix

Cité aux trop grands mystères

Dans lesquels des initiés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

du même auteur...