Dans une crique sauvage de mon esprit
Caressé chaleureusement
Par les émotions pures
D’un alizé apaisant et léger
Un poème se vêtant
D’un habit de lumière
S’apprête à atterrir
Dans l’impatience subite
De ma révolte créatrice
Me délivrant ainsi d’une maladive banalité
Mes mots fusent aussitôt
Comme des désirs spontanés
Mes vers sourient sereins
Dans des espoirs enfin atteints
Et dans mon île inexplorée
Imprécise entre la raison et la passion
Fiancées depuis si longtemps
Dans mon idéal sublime de la beauté
Une égérie calmement se prépare
De son horizon qui soulève
A l’aube toujours inventive d’un nouveau jour
L’éveil orangé de ses volontés
Qui peuvent enfin infiltrer les alentours
D’un artiste résistant vainement dévasté
Qu’elle conquiert dans ses obsessions
Se sentant pénétrée d’avance
Par son jaillissement qu’elle imagine si intense
Volontiers en sirène
Dans le courage de vagues
Successives et souveraines
Parfumée par le chant inaccessible des océans profonds
Elle prend le risque insensé
Hors de sa réalité marine
D’aborder un homme total dans sa liberté
Qu’elle rêve d’envoûter de sa légendaire féerie
Et dans la même énergie de bonheur parfait
Après une attente de tant et tant d’années
Si longues au chagrin démesuré
Dans l’instant fatidique de leur idylle fantastique
Deux amants mourront dans l’impact d’un baiser trop violent
Deux amants renaîtront dans la fusion de leur amour géant
Et enfin, notons sur l’agenda actuel
Des dates concrètes de l’irréel :
Un écrit est fait
La poésie est fée
Et logiquement
Deux êtres ne devraient pas tarder à se rencontrer
Absolus dans un continent mythique
Mardi 19 janvier 2010