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Sur ces terres où retombent enfin les poussières,
Qui se souviendra jamais des ces grands guerriers ?
Ces héros bardés d’acier à la longue crinière,
Qui donnaient les coups de lame sans se faire prier.

Qui se souviendra jamais des ces grands guerriers ?
Leurs os aujourd’hui dispersés par les vents,
Qui donnaient les coups de lame sans se faire prier,
Vers leurs ennemis ils courraient au devant.

Leurs os aujourd’hui dispersés par les vents,
Comme poussières légères d’un bien amer passé,
Vers leurs ennemis ils courraient au devant
Tailladant sans répit, semant les trépassés.

Comme poussières légères d’un bien amer passé,
Qui retombent sur les cendres du présent,
Tailladant sans répit, semant les trépassés,
Achevant sans pitié aucune les agonisants.

Qui retombent sur les cendres du présent,
Sur lesquelles poussent les fleurs du mal.
Achevant sans aucune pitié les agonisants,
Tuant sans distinction homme ou animal.

Sur lesquelles poussent les fleurs du mal,
Sur cette argile stérile que même la pluie évite.
Tuant sans distinction homme ou animal,
Sans cesse ces héros repoussaient leurs limites.

Sur cette argile stérile que même la pluie évite,
Où sont les chefs et leurs beaux lieutenants ?
Sans cesse ces héros repoussaient leurs limites,
Défaisant les empires, parfois les soutenant.

Où sont les chefs et leurs beaux lieutenants ?
Sur ces terres brûlées par un trop chaud soleil.
Défaisant les empires, parfois les soutenant,
Dans ces combats sanglants faisant des merveilles.

Sur ces terres brûlées par un trop chaud soleil,
Fantômes du passé à l’ombre de leurs mythes,
Dans ces combats sanglants faisant des merveilles,
Ils puisaient leurs forces dans de mystérieux rites.

Fantômes du passé à l’ombre de leurs mythes,
Sans qu’en sortent de bien grandes merveilles,
Ils puisaient leurs forces dans de mystérieux rites.
Ils allaient pataugeant dans le sang vermeil.

Sans qu’en sortent de bien grandes merveilles,
Las, les siècles trépassent sans trêve ni fin.
Ils allaient pataugeant dans le sang vermeil,
Sans que cessent les combats, que la paix règne enfin.

Las les siècles trépassent sans trêve ni fin,
Sans trop chercher on met la guerre en avant,
Sans que cessent les combats, que la paix règne enfin.
Tout, toujours, finit par redevenir comme avant
du même auteur...

Commentaires   

#2 ghislain 25-05-2008 16:23
style a aprecier
#1 Tom 23-05-2008 23:44
Je ne sais pas si c\'est volontaire (jespçre), j\'adore le coté celtiquen genre manau. Pas mal :confused:

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  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...