C'est un mal qui me ronge
Je ne sais d'où il vient
Tel un désagréable songe
Qui vous réveille au matin.
Inutile de lutter
Car il reviendra
Et ainsi, mieux armé
Il vous dégradera.
C'est un mal qui m'éponge
Des pensées saines et de la raison
Parmi les flux du vice que je longe
Parfois plein parfois vide de passion.
Inutile de geindre
Car il est en vous
Il vous suffit de feindre
Lorsque vous êtes à bout.
Qu’il doux et agréable
De se laisser un instant
Vous plonger dans l’abominable
Ne serait-ce qu’un moment.
Oubliez le beau, oubliez le vrai
Car le mal vous pénétrant
Vous ne serez que son jouet
Mais avant tout pour un instant.