Imprimer
Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Animaux
Affichages : 2735
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

C'était notre dernier vol, mon ange blanc,
Je ne retrouverais ce si précieux moment,
Le sort si cruel et vicieux en a voulu autrement,
Douleur est mienne à te voie ainsi à présent.

Je me remémorre sans cesse ces parcours,
Où nous volions avec joie, sans aucun détours,
Où nous galopions joyeux lors ce superbe tour
D'honneur,pourquoi ceci n'a t'il pas duré toujours ?

Je me remémorre incessament ces coups-bas,
Dont tu avais le secret quand je te montais là-bas,
Mais je ne voulais que cela se finisse comme cela.

Quelqu'un de cruel a brisé tes ailes, mon ange blanc,
Quelqu'un a brisé notre rêve de gloire, la mit à sang,
Par sa faute, jamais nous ne retrouverons ces moments,
Mon ange, te voir avec tes ailes brisées me blesse cruellement.

Cette personne si cruelle qui n'a pas écouté les conseils
De précaution, t'as coupé tes ailes si brusquement, mais je veille,
Je ferais tout pour toi, mon ange, c'est hélas toi qui ici paye,
Je ferais tout pour te soulager, bien que ces rêves s'étayent...

Je me sens si mal, mon ange blanc, de n'avoir assez profité,
De ces moments devenus rares, intenses et uniques de pure félicité
Je t'aime, mon ange blanc, tu m'as tant rendu, tant appris et tant donné;
Pourquoi a t'il fallu que tout cesse aussi brusquement en cet fin d'été ?

Je me sens si mal, mon ange blanc, de te savoir ainsi blessé,
Je maudis cette cavalière innatentive qui t'as ainsi brisé,
Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te soulager,
Je ferais tout ce qui est dans mon possible pour t'aider.

Même si je ne pourrais sans doute plus te monter,
Ce n'est pas comme si tu nous avais pour toujour quitté,
Je me contenterais de ta seule présence à mes côtés,
Cette cavalière cruelle ne pourra toutefois détruire cette complicité.

Je me sens si mal, oh bel ange espiègle, de te savoir détruit,
J'aurais beau monter tes sympathiques camarades d'écurie,
Rien ne te remplacera, rien ne t'égalera en cette sympathie,
Que je chérrissais réellement, de même que ton espièglerie.

Quoiqu'il en soit, même si cela signifie de ne plus te monter,
De ne plus jamais revivre ces balades singulières et relevées,
De ne plus jamais revivre ces concours joyeux et endiablés,
Je resterais auprès de toi, faisant mon possible pour te soulager.

 

Toutefois, alors que le désespoir gagnait lentement mon coeur,

Une excellente nouvelle  a éclaircit ce sombre tableau d'une lueur,

Intense et chaude : tes ailes ont quelques peu repoussées,

Même si des plumes nécessires manquent encore aux extrimités.

 

Et j'ai pu prendre soin de toi, te monter, et goûter encore,

A toutes les facéties, les tours que ta malice rend  retords,

Je béni celui qui t'a soulagé, que nous reprenons notre essor.

 

Nous irons doucement, avec la plus grande prudence,

Sous l'oeil avisé de mes enseignants, allons, reprenons la dance,

Valsons de notre mieux, vers l'horizon, en de familiers accords et dissonances.

 

 

du même auteur...