Sur nos joues attristés ou pommettes enjouées
Rosies de nos humeurs tu laisses ton empreinte ;
Comme en verte prairie, méandre en labyrinthe
Nos regards embrumés se font source avouée.
Au fond d’une crevasse en torride torrent
Tu sillonnes nos vies et creuses des vallées.
Nuages ballonnés, amertumes salées,
Tu précipites au sol ton visage implorant.
Quand abondance inonde en prodigieuse crue,
Qu’acrimonie assèche nos cœurs et nos humeurs,
Tu gèles nos espoirs et laves les rumeurs
Que nos pleurs assidus ont confirmé le cru.
Humide, le regard, retourne vers nous… l’arme
Océan pour se perdre, îlot pour échouer
Ne plus pouvoir cacher, me voici écroué
D’un filet qui ruisselle en une simple larme.