Quelle est donc cette ombre qui me broie ?
Qui m'enferme dans cette salle sombre,
A l'atmosphère glaciale et aux murs étroits,
Au secours, je suis dévorée par les ombres !
Mes appels résonnent en écho, vers l'infini,
Le sombre néant terrifiant, le malsain rien cruel,
Ma conscience crie à l'aide, s'effacent les appels.
Peur. Frayeur. Terreur. Angoisse,
Tous ces sentiments terribles effacent,
La moindre lueur dans ce monde noir.
J'appelle désespérement, mais l'espoir s'effrite,
Se brise, se perd, se détruit dans les ténèbres
Dévorantes et avides, me gagne cette fièvre,
Célébration de la solitude et de ses rites.