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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Sonnet
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Le matin se lève à peine et je marche seule sur les quais,
Rongée par une peine incompréhensible, j'erre ici et là,
Fixant d'un oeil morne les brumes coloroées qui flottaient,
Sur le fleuve sauvage le soleil son empire érigeat.

Mais les nuages sont lourds, présents, menaçants
Comme si la masse de Thor allait s'abattre sur moi,
Je baisse la tête, fixant le sol dallé furtivement.

L'air se rafraichit, le vent furieux se lève contre moi,
Même si je me bats avec un grand acharnement
Mon coeur ne suit pas la mélodie, rongé par des émois.

Proche est le jour où tombera la pluie, mes pas,
Me mènent nulle part, cherchant une quelconque baie,
Qui pourrait réchauffer mon âme malmenée ici-bas,
Je ne comprends pas et je marche, perdue sur les quais

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