Juste pour écrire je prends une feuille blanche Mon stylo remplit à l’encre de l’amour Je dépose mes mots qui coulent en avalanche Dévalant les adrets et tous les maux s’encourent Mon esprit est fertile des germes de la vie Croissant en cet instant de mon cœur assouvit Quand je ferme les yeux, je perçois alangui La beauté de ce jour qui à la nuit sourit. Une Sirène émerge à mille lieues de mes peines Car au fond de moi j’entends une voix douce et sereine Mes pensées vagabondent au milieu de son chant Et cette mélodie m’emporte au-delà du couchant Après avoir écrit sur cette feuille blanche Mon stylo s’est vidé de l’encre de l’amour Et mon âme libérée se repose sur la branche Bien plus haute que les plus grandes tours |