C’est un monde parallèle où le temps n’a pas d’heures .
En ce jardin soyeux où l’important n’est pas d’être ,
Laissez-vous là bercer , vous allez le connaître,
Et ainsi gambader au bord de votre cœur .
C’est ici que je voyage pour pouvoir effleurer ,
Dans la douce chaleur des plaisirs épurés ,
Ces âmes sereines qui m’invitent à danser .
Sous le tiède regard d’une lune amicale ,
Loin des serments poisseux de ces vies de misères ,
Elles m’entraînent valser au royaume éphémère .
J’entonne avec entrain le chant des cigales,
Enlaçée à l’émoi d’un sentiment secret ,
Que j’épouse un instant en poussières d’été .
Se heurtant à la monotonie de ma journée de routine ,
L’insolent torrent de leurs tendresses immenses ,
Se dilue lentement en gouttes cristallines .
Sitôt que mon réveil déchire le silence ,
Quand la fête achevée aux lueurs du matin ,
Je quitte les replis de mon rêve clandestin .
Commentaires
Merci pour le rêve
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