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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : vers libre
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Tout semble ordinairemnt n'être qu'un paysage

Flou qui défile sans interruption ni intérêt particulier,

Mais c'est vers la fin du voyage que l'on voit que ce passage

Sera aussi éphémère qu'un délicat papillon d'été.

 

Une tourmente de visages, de paroles, de gestes

Que l'on fait machinalement, que l'on revoit sans cesse

Et que l'on ne s'imagine pas regretter en cet instant précis...

 

Le bâtiment parait presque étranger au corps architectural,

Mais c'est là que le voyage s'est ralenti, et que j'ai pu profiter

Un peu du paysage singulier, exotique, magnifique, escarpé...

Que j'oublie toutes les fois où je l'ai traversé en aval.

 

Une année scolaire, c'est comme un aller simple dans un train,

On se croise tout le temps, on s'assit côte à côte rivés sur nos soucis,

Mais des fois des regards se lèvent et des rires surviennent sans freins !

 

Vous me manquerez, sans nul doute, après toute cette souffrance

Acceptée, c'est là que l'on remarque les poussières étincellantes

Que sont des moments de joie, complicité, qui m'enchantent

Encore. Je n'ai pas envie de dire au revoir, je veux récupérer ma chance !

 

Pour tous ceux que je n'ai découverts que trop tard, mon attention

Occupée ailleurs, ceux que j'ai détesté, ceux que j'ai simplement ignoré

C'est là qu'on se rend de ce que l'on perd dans cette rude compétition,

Dans quatre semaines... ne restera que de minces liens d'un récent passé.

 

La voix-off s'allument et commence à annoncer la gare prochaine,

Et moi je vois s'approcher trop rapidement ces douloureux quais,

Qui vont nous séparer de part et d'autres selon nos souhaits,

Peut-être nous reverrons-nous... une possible année prochaine.

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