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Laube de ma vie a commencé dans une colonie française.

Issu d ‘une, famille, d’immigrés espagnols en quête de plus d’aise.

Je grandis au milieu de parents aux amours tumultueux

Mon père était sévère et hargneux.

Je devins intrépide et cascadeur.

Je dénichais les pigeons à six mètres de hauteur.

Dans mes actes j’étais inventif.

A ma sœur je lui ai coupé les tifs.

A sept ans je partais en promenade dans les prairies.

Avec les petits Musulmans j’étais en bonne compagnie.

J’entrais dans les enclos, chevaucher les bourricots.

Je partais avec à travers les collines comme un pistoléro.

En 1962 il y eu l’indépendance.

Dans la précipitation nous dûmes entrer en France.

Un long périple nous déposa en moult centres d’accueils.

Logés à Génissiat le propriétaire nous attendait sur le seuil.

Après que mon père nous a rejoint.

A Bellegarde il a trouvé un emploi de maçon.

Ma mère venait de mettre au monde un petit garçon.

A Decines il entre dans l’administration.

Pour un nouveau logement nous déménageons avec une poussette.

Dans la rue ce convoi insolite zigzague et court à sa perte.

Comme des charpentiers avec des copains nous restaurons une barque !

Comme des grands navigateurs nous voguons sur le lac !

Je me rends à des manifestations de motos.

Avec des amis nous partons le matin très tôt.

A 20 ans avec ma 203 je pars en périple.

En Espagne sur la route aux pannes multiples.

Bernard Perez.

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