Exquise douceur,
Tendres pensées,
Bercent mon âme
Au gré des souvenirs.
Des années de bonheur
Aux multiples saveurs.
Souviens-toi, Ô enfant,
Tu sommeilles en mon cœur,
Des joies, des peurs,
Des rires et des pleurs.
Printemps bénis
De mon enfance
Que n’ont pas effacé
Les rigueurs des hivers
Traversés depuis.
Petite fille chérie,
Trop peut-être,
Par une mère brisée,
Une femme admirable.
L’ouvrage du temps
N’a pas affaibli
L’amour de ton enfant.
Comme jadis je te suis,
Pas à pas dans les champs
Fleuris et odorants,
Il me suffit pour cela
Tout simplement
De fermer les yeux.