La faucheuse est passée effroyablement nôtre
Sans frémir un instant elle a fait son labeur
Nous laissant pantelants comme fût cet apôtre
N'osant plus regarder vers la croix de la peur
Notre ami l'a suivi sur son aile de ténèbres
Pour rejoindre à son tour, le Styx et son passeur
Nous privant en partant de sa voix de son rire
Qui résonnent un moment, se gravent en douceur.
Comment dire l’amour en de telles détresses
Comment trouver des mots apaisants et plus doux
Le silence est le seul qui comme une caresse
Calme un peu la douleur, qui s'est inscrite en nous