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En tant que sorcier des mots
Qu’il me plairait donc
D’incendier la froide raison
Des nantis qui dirigent notre pays
Dans cette diatribe contre l’immonde de leur connerie
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Ainsi ce qui est notre présidence
Est devenue une façade éventrée et cadenassée
Par la réaction iconoclaste
De ceux qui ne savent plus se projeter
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Leur pouvoir indélicat
Comme un château de cartes
Mal conçu et mal échafaudé
S’écroulera finalement sans promesses
Pour les colères impétueuses
De tous ceux qui ont trop peu
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En réponse aux grands défis planétaires
Leur gouvernement préfère dans une digression ahurissante
Poser cette réflexion et son débat artificiels et absurdes :
Qu’est-ce qu’être français ?
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Face une telle incompétence de fait délibérée
Qui risque de devenir chronique
Je m’insurge
Moi qui porte l’étoile jaune
Qu’est en définitive ma poésie
En être universel soucieux d’être toujours plus rebelle
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Dans une économie en crise
Globalement en panne de croissance
Car le monde est obligé de saturer
Même dans ses gadgets et ses excroissances
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Un président court dans tous les sens
Malgré un malaise vagal
Et un ego démesuré dans une rupture
Où il risque d’éclater
Se crispant dans un volontarisme étriqué
Et même haineux
Contre des logiques simples de la vie
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A son pouvoir qui fout le camp
Qui risque de nous faire flirter
Avec une sorte de chaos
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Quand vers un mur
Un ordre corrompu va s’écrasant
Dans un cynisme choquant et absolu
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En tant que sorcier des mots
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A un président qui bâillonne la démocratie
Au nom de sa survie
Et celle de trop gros lobbies
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Je conseille tout simplement de démissionner
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Ou d’ouvrir la cage à un peuple trop épris de liberté
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mardi 27 octobre 2009a