Stop la course, finie la triche : il a trop resquillé,
Le clown au sourire fétiche chiale et va se démaquiller.
Un vent de terre abyssal surinfecte ses cicatrices,
A genoux, cette ère à croupir le débecte, dévastatrice…
Expulse la der, son testament, poème maudit…
Sa valse violine l’atterre taciturnement: abasourdi,
Le rat qu’elle porte aux nues : la déliquescence irrespirable.
Un matricule sur l’aorte, plasma de la décadence périssable.
Ecrire c’est laisser espérer qu’un jour il aura tous les mots mis,
Elle l’a viré, déchu, évincé, éjecté, saccagé, vomi,
Ces gerbes de mots d’émois : des éclaboussures puantes,
Des champs de champignons : les moisissures squattent son ventre…
Barrer, biffer, effacer. Travailler. Métro. Vie banale : vendue.
S’anéantir broyé tôt ou tard, tout aussi létale : pendu
Ces douleurs acides virulentes violentent la gorge. Manque Vitale.
Sans espoir, sonne l’heure, brule hurle l’horloge. Peine Capitale.
Trop de mort, trop de mots à tord, rien à dire. Mourir.
Passer à travers, sanction sévère, extrême onction et pourrir.
Cesser de plonger dans ces tortures, abstinence…
Ne plus songer qu’à l’autocensure, la délivrance !!!
J’arrête CA !
Commentaires
c est tout a fait exquis
mais dit moi tout .... tu as une ex ??
c est une bonne source d inspiration
salutation et bonne soirèe
ce poème, j'adore... très bien écrit... vraiment très fort
bravo
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