Je n'avais jamais écrit de poème auparavant
Mais après un coup de colère sur un reportage de misère
Sensé répondre à ses mystères,
Ma main s'est mise à scribouiller, un soir de février.
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Des mots confus et désorientés sont arrivés pelle mêle pressés de s'exprimer.
Ils ont finis par se ranger les uns derrières les autres bien disciplinés.
Portée par l'émotion, étonnée par ce plaisir découvert,
Sa douleur m'inspira des vers.
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Il s'appelle Bertrand, pour moi il est Tristan
Son histoire digne des plus belles tragédies légendaires,
Me transporta dans un autre univers.
Pour avoir gouté à l'amour incandescent voir insolent
Il subit l'autre versant parsemé de douleurs et de ressentiments.
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Quel que soit son passé et ses lendemains
omme que le poète et musicien emblématique
Source d'inspiration de maux révélateurs d'une société sans vigueur.
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Quel que soit son passé et ses lendemains
Il reste ma muse au masculin
Source d'inspiration de maux révélateurs d'une société sans vigueur,
Il m'aide à dénoncer le sordide banalisé.
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De ses années glorieuses à sa chute vertigineuse
Je ne retiens de l'homme que le poète et musicien
Dont les proses étreignent mon émoi
L'enlace et le rudoie
Pour en extraire l'essence de mon moi.
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Et même si mon coeur est rempli de tristesse
A la nouvelle qu'une page s'achève ici
Par ces écrits je voudrai lui dire un simple : MERCI
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Commentaires
Ce "merci" me tenait à coeur car sans cet homme je n'aurai jamais connue le plaisir de l'écriture.
Savoir dire merci plutôt que de vociférer. Belle leçon.
Gageons que Iseult saura trouver une autre moitié.
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