Les Voix chères
Morts chers murmurant aux pieux Mortels
Mots doux comme un faible écho
Ecoutez tinter leur tendre appel
Au Poète qui pleure leur dur fardeau
Dieux parlant à l’âme
un sabir silencieux
Résonances en provenance des cieux
Les Dieux ne sont pas morts quoiqu’en disent les vilains
Pourtant leur Demeure est aux extrêmes lointains
Voix envahissant parfois le Poète
Elles s’entrechoquent dans son esprit
Folie alors qui le guette
Ô Nuit pourpre qui l’envahit !
L’Etre chuchote aux Poètes en sourdine
Des paroles allogiques et divines
Et le Poète entend son irrationnel langage
S’écrire sur sa pleine page
Ô les images qui surviennent
Sous sa plume magicienne !
Ô Dieu ! Ta face d’or aux yeux violets
M’illumine de sa fauve beauté !