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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Érotique
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la danse

Yeux mandarine,

silhouette longevine.

Lèvres pulpeuses,

poupée dormeuse.

Peau lisse et couleur café,

de son corps elle sait ce qu’elle fait

Cheveux descellés,

sa fine lingerie desserrée.

Oreille détendue,

Cambrure répandue.

Joueuse et fine,

Légère comme une plume.

Mes phalanges caressent la joue en bol

Ma paume pieuse, suit la ligne de la nuque qui gondole.

Ses lèvres balisent à travers l’épaule lisse,

De là, je saute caresser la cuisse,

Deux canons en l’air,

Se calibrent au flair.

Je les enlace,

Je les embrasse.

Fesses joliment arrondies,

et des hanches legerement agrandies.

Le tout rebondissent au touché,

puis, subitement se lâchaient.

Ventre plat,

Au dessus, mon meilleur plat

Doigts joueurs, louseur,

Gagne, trompé dans la sueur.

Mollet allongé,

Massés aux fleurs d'oranger.

lèche du miel au sucre de canne,

sa langue prend la fuite

et réclame mon âme

Elle fait le pot

Je monte le dos,

Je baisse le ton

Je cherche le fond

Son bec butine,

Elle reste sourdine.

Yeux fermés, J'aime la cambrure,

Nu, coté malandure.

Son corps en boule,

Rappelle la pêche aux moules.

Je caresse sans force

et j’admire la courbe de Gauss.

J’imagine un axe,

J’évite la casse, elle se relaxe.

Sa tête se redresse,

et gémit sans cesse.

Epaule mouillé,

La colonne souillée.

Je double la mise,

La sueur glisse.

Coude par terre,

attendre sans rien faire.

Sa poitrine se vide,

sa nuque se ride.

Mon âme s’est mise,

elle me fait la bise.

Ma force explose,

elle danse au le plaisir de l'os.

En ligne de mire, son corps de rêve,

Je veux une trêve.

Le bateau prend de l'ère

J’ai besoin d’air

Le nirvana est une dure affaire,

Elle s’acharne et ne perd pas la guerre.

Malgré la fraicheur du zéphire,

elle récidive et respire.

Ce soir, je jette l'éponge,

Je me ferai une tisane de louanges

Avec ses lèvres réclamantes, me fait la bise,

d’une fièvre alarmante, espère la remise.

 

 

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