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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Amour
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Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 
te souviens tu ô ma mie,
de ce soir formidable ou
tous les éléments, exquis
semblaient jouer pour nous

te souviens tu ô ma douce
de ces flocons qui tombaient
devant la lune muette et rousse,
sous les étoiles en cortège discret.

ou étions nous en ces instants
qui saurait le dire? aucun sans doute.
sous notre baiser, s'était tut le vent
et du ciel, étions devenus la clé de voûte.
nous fîmes corps avec chaque éléments
et l'univers entier fut notre route...

heureuses heures ô ma mie...
ou autant que ta peau, l'air était doux
ainsi parasitions nous l'ennui,
en nous gaussant de ceux qui nous disaient fou.

que de tendres sourires, ô ma douce
les tiens... en lesquels je renaissais
sans peur devant celle qui nous attend tous,
puisque déjà cent fois mort sous tes baisers...

c'était le temps de l'éternellement,
protégé de la complexité du doute
mais les saisons changent les vents
les feuilles recouvrent les routes
qui se muent en sentiers d'antan...

c'était les temps doux de la mi automne,
et de ses artistes aux teintes silencieuses
de ceux la même qui attristent les hommes
et rendent leurs pauvres âmes fiévreuses

mais l'hiver vint, ponctuel, immuable,
et recouvrit tout, endormit tout.
ces flocons qui tombaient, étaient comparables
a nos promesses, a notre tendre "nous"

Dé lors quand il neige, et que les étoiles brillent
c'est toi qu'elles esquissent a l'encre d'un quartier de lune blanche.
et c'est dans mes mains, que depuis tes larmes scintillent
a travers ces cristaux fondants, aux courbes tes anches.
du même auteur...