Acrostiche

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Quête du temps perdu, illusion d’un espoir ?

Unissant mes efforts, je m’y laisse bercer.

Aujourd’hui comme hier, je suis en ton pouvoir

Nonobstant le désir de t’entendre affirmer

De ta si douce voix : « offrons nous une chance,

 

Trions nos arguments, oublions nos différents… »

Utiles sont nos rêves et celui-ci surtout !

 

Voir ton corps dans mes bras est bien plus qu’un fantasme

Éternelle vision d’un esprit, de toi, fou…

Utopique, je sais : voilà bien mon marasme !

Xylophone acharné quand mon cœur, pour toi, joue !

 

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S* oie du Verbe caresse

Y* euse du poète

L* icorne à la Fontaine

P* ytonisse d'Amour

H* ysope de la Muse

I* ridescente Fleur

D* ame-mystique-Rose

E* xultation du Coeur !

ANONA

A - S.Y.L.P.H.I.D.E. Poétesse -

 

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Il est rouge. Rouge sur du noir entouré de noir très noir.
Des touches de gris sombre, très brèves touches, comme des scintillement, apparaissent de temps à autre, lorsque il cligne lui de l'œil. Je perd mon repaire. Mon point. Mon but. Ma muse.
Il est rouge. Je le voit rouge sur fond noir très noir. Dans le rouge au centre du centre rouge du noir juste un point noir une ouverture noire profonde.
Un gouffre noir qui m'attire.
Bientôt je ne vois que lui. Plus que lui.
Aller vers lui sans le lâcher des yeux.
Dans ma route qui me mène vers ce gouffre, poser délicatement chacune de mes affaires qui encombrerait ma danse.

Je ne l'entend pas. Sa bouche grande ouverte rugit. Tandis que moi, sans le lâcher des yeux, je marche vers lui. Ses acolytes s'approchent aussi. Je ne les voit plus. Je ne vois pas.
Je marche sans le lâcher des yeux. J'ai l'impression que ça dure une éternité. Impatient, j'accélère. J'y suis presque. Ses mains me menacent. Ses bras font l'hélicoptère. Il gesticule comme un chat un rat qui vient à peine de se faire écrabouiller par une voiture. Une petite voiture modeste. Modeste et pressée. Il veut m'impressionner, mais ça m'excite. De ma face inexpressive se dessine un petit, léger sourire. Mon cœur après s'être accéléré comme un cheval arabe propulsé dans le désert de sable brulant, s'arrête. Et me joue un rythme. Tambours de guerre. Les grincements de mes dents en guise de trompettes. Je le regarde dans le noir profond de ses yeux. Je m'y vois dedans, à genou déchiquetant tout de mes mains de mes dents. Entrailles et veines. Une à une. Brisant son ossature jusqu'à en faire de la poudre blanche enivrante.
J'y suis. Je me mets à danser. Je danse. Chacun de mes mouvements accompagne le rythme guerrier des tambours de mon cœur, qui m'excitent et me font sourire, puis rire jusqu'à hurler la bouche grande ouverte de rire. Je ris. Je danse. Le contenu de sa carcasse colore mon visage et mes mains. Je suis si bien si alaise. Quel moment ! En transe, je me crois nu, seul au monde menant ma danse.

Ce sont ses os maintenant qui grincent et s'entrechoquent. Ah quelle sensation !
Son œil est tombé au dedans. Je ne peux plus regarder le noir de ses yeux. Ça me fou en rogne alors je frappe fort de mon poing cette grotte sombre que j'agrandis comme l'outil de travail d'une veille catin et j'enfonce mon bras jusqu'à sentir cette putain de boule glabre trop lisse. Elle glisse et pour la prendre j'accroche tout sur mon passage avec mes mains qui, l'espace d'un instant deviennent serres d'un aigle, un vautour follement affamé. Un tas de viande que je lui ferai manger plus tard. Je la remet dans son orbite mais je me rends compte que j'ai élargit le trou, son œil ne tient plus et ça me fout en rage. Lui non plus ne tient plus debout.

-« J'ai pas finis ma danse. Je n'ai pas finit relève toi! »

Il ne veut pas. De toute façon je n'avais plus soif. Je pose son œil sur le sol glissant, maintenant. Je veux l'écraser. Ça glisse.

Alors je poserai son crâne sous mon pied et je le briserai. Mon pied est gluant, maintenant...

 


Il vociférait que je l'avait mal regardé.

 

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Vois comme le silence me broie

Dans le temps affligé qui se noie

Dans les canaux rétrécis et muets de mes idées

 

Sens comment ce chien sans maître aboie

Fuyant terrorisé

Toutes ces foules aliénées

Qui préfèrent s’amoindrir

Dans des cauchemars livides

Où un suicidé abject

Vocifère l’agonie encombrante

Du présent sali et épuisé

 

Vois soudain comme j’espère et je crois

Quand je m’extirpe du trou béant

Des abyssales lois

 

Quand je m’assouvis dans des mondes à venir

Avec l’enchanteresse de mon avenir

 

Volant vers moi in extremis

Comme pour sauver un amour

 

Fusion intense d’un long retour

 

Vois enfin sur mon visage

Les larmes perlées et sinueuses de la joie

 

 

Lundi 25 janvier 2010

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Éruption du Vésuve

 

Fusion d'une trinité, empalée à coeur,

Liquéfiée par le feu, l'amour surnage,

Égaré comme une bouée de sauvetage,

Unique porte-parole de l'humain tueur,

Récidiviste de ses fantômes en cages !

 

 

Détenir sa clé, sauver son âme à vif, ici,

Et maintenant aux cris de prières rougies !

 

 

Souviens-toi à présent du Verbe à aimer,

Emporte ton bagage, tes chaînes rouillées,

Le seuil de ton éternité attend son damné !

 

 

© Max-Louis MARCETTEAU 2009

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...