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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Prose
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Si m'âme s'en va près d'une berge tragique, Tu seras celle qui pourra le bercer Lyne; Quand sur ma pyramide d'amour va le sadique, Je crois en toi qui ne vas pas me berner Lyne. Je veux prendre ta peine et te donner ma joie, Je veux boire tes pleurs et manger tes douleurs Lorsque des coups fatals dans la vie vont vers toi, Quand des faits criminels te font ivre de peur. Ooh! Maria-Lyne que j'appelle donc «ma Lyne» Mon doux herbage, c'est là où est ta presence: Pot de fruit faisant de mon herbage une lune, Un paradis des siècles où je vivrai en confiance. Ton visage,ton physique, j'y connais rien... Tu m'as réveillé de ma léthargie mortelle; Et jusqu'à l'heure où donc je t'appelerai mienne, Je te ferai place sur ma scène réelle. Tu dessines sur ma page, encore jusqu'aux marges Couleur d'une vie joyeuse d'un temps exaltant Comme un champ qui se dance près d'une rivage Sous le sons de la trompette magique du vent. Du feu de haine qui me brûle l'innocence, De l'océan perplexe innondant ma quiétude, De tout orgueil malin détournant ma croyance, J'y vais loin, pour demeurer dans la certitude.

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