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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Prose
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Il m’arrive souvent, lorsque l’inspiration me semble être présente, de prendre une feuille blanche pour y inscrire mes idées. Malheureusement je pense mieux que je ne parle et cela m’afflige énormément.

Le soir, lorsque les esprits se calme et prennent le temps de réfléchir aux réels choses de la vie ; c’est à ce moment précis que se forment dans ma tête de magnifiques vers, d’inimaginable mélodies, et d’épiques symphonies. Ces mots me sont transmis, voila mon ressentit. Ils semblent tout droit provenir des cieux, murmurés par les dieux eux même.

Le matin, cette inspiration si débordante qui empêche régulièrement mon sommeil m’est totalement enlevée. Les Dieux vous font goûter de leur coupe puis vous retire la divine boisson des lèvres avant même que vous en aillez humer l’essence, pour mieux vous voir sombrer dans la mélancolie, dans le désoeuvrement . Quelle infamie, quelle cruauté de leur part !

Je me résigne tout de même à essayer et prends sur le tas une des feuilles blanches à disposition. Quelle frustration de passer en un court instant d’érudit à ignorant ! Dans mon esprit s’est installé le néant : Plus de belles réflexions, de fines métaphores, et de poétiques chansons, place à la honte au dégoût de soi et au découragement.

Imaginez la réaction du jardinier observant le fruit de son labeur dont il ne reste que des fleurs fanées.

Ainsi je gendarme mon propre esprit et reste prompt a noté ce qu’il veut me faire comprendre. Je ne le pense pas assez fourbe pour se jouer de moi mais il faut tout de même rester sur ses gardes car les fluctuations de l’esprit ont leur importances et si elles ne sont pas canalisées, elles vous mèneront à la folie !

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