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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Sonnet
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Quand l'ultime sommeil noir du profond dortoir

Etendra son suaire, ossement dépouillé

Et le fécond gréseux maigre en sable rouillé

D'argile comblera l'éventré présentoir,

 

Mon Rêve aura pris fin au clair obscur du soir.

L'Ombre, éternellement sur mon corps vérouillé

Couvrira ma noirceur au blanc linceul souillé.

Jeunes-mourants, mes vers, me diront le bonsoir.

 

Et dessus ma hauteur foisonnante de Vie,

Du Verbe visiteur en cette Aube naissante,

Daignerez-vous, peut-être, à l'Heure éblouissante

 

Honorer Souvenance, en ma tombe ravie,

Du  Poëte qui dut à ses rimes survie

Et de ce monde là, longue Nuit Angoissante.

 

ANONA