Imprimer
Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Sonnet
Affichages : 1864
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

L'hiver pour la Nature est un bien long supplice.

Vient la vie du Beau Jour, détendre son ressort;

Sur les prés reverdis du Printemps, les consorts:

"Forsythias, Aubépine ", plein d'éclat, sont complices.


Le rai d'or de Phébus, le pur ciel azur, plisse;

Le loir s'éveille et son petit bout de nez, sort.

Regaillardi, l'oiseau chante et prend son essor;

Une aile se de défroisse et l'autre se déplisse.


Tout émoustillé, l'Homme accuse l'envollée;

L'Amoureux cueille ses premiers baisers volés.

La verte et jeune sève éclate ses bourgeons.

 

 

En liesse, ravie, la Nature fourmille;

S'offrent l'arbre et la plante, bien d'éclatants drageons.

Deux coeurs énamourés glissent sous la charmille.

ANONA