Nature

Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Ils ne vous portent pas

Ils ne vous conduisent pas

 

Même légèrement

Entre les herbes hautes

 

Sûrement au petit vallon

Hasards lents

De lumière

 

Ils ne déroulent pas

Longuement

Leurs alignements de pierres

 

Ils ne vous invitent pas

Même à demi mot

 

À l’intimité de leurs clairières

La corniche serpente

 

Et bien qu’on l’arpente

Elle se referme aussitôt

 

Entre colline et ruisseau

Me voilà l’apôtre

 

Des cailloux et du vent

L’humeur dehors

Puis dedans.

 

 

 

décembre 2006

Marseille.

 

 

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Je t'ai offert des fleurs, ce n'étaient que des roses,

Elles venaient de mon cœur dire tant de choses !

Exhalant leur senteur, étalant leur parfum,

Pour aller embaumer nos joies du lendemain, !

Quand je pense qu'un soir, douce fleur du Printemps,

Tu m'as dit tes espoirs, je t'ai confié les miens,

Je t'ai ouvert mon cœur, tu as fermé le tien,

Elle s'est fanée la fleur, emportant son parfum !

De toutes les fleurs, les roses sont les plus belles,

Elles vous prennent le cœur et puis vous ensorcèlent,

Tout comme ces femmes, qui vous semblent si douces,

Et vous arrachent l'âme, d'un seul coup de pouce !

Une petite fleur, que l'on prend dans ses doigts,

Un gai bouton de rose, que l'on cueille au matin,

C'est lors une épine, qui vous perce parfois,

Une perle de sang, qui coule dans la main !

Une femme qu’on aime et qu'on serre contre soi,

Une fleur de Printemps, une fée, une reine,

Qui vous brise le cœur, d’un adieu et voilà,

C'est un poignard cruel et c'est un cœur qui saigne !

Les femmes sont bien comme les roses,

Très souvent belles et divines,

ais chez les femmes comme aux roses,

Parfois… ! il y a des épines ...!

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O, sépulcrale symphonie

Jaillie des profondeurs marines,

De l'Abysse, plaie purpurine

Au creux de la sombre agonie.

Au carrefour des hurlevents,

Le cri strident de l'Epouvante

Déchire dans la nuit mouvante

. Un éclair sur l'Aile du Vent.

Tragique Mer, lame sifflante,

De l'Ouragan, souffle puissant,

Cavalcade des rugissants,

O fureur de la déferlante!

 

La force des vagues surprend

Le plus hardi des matelots;

Aux roulis, au fracas des flots,

La vague emporte et la Mer prend.

O sépulcral symphonie

Jaillie des profondeurs marines,

De l'Abysse, plaie purpurine

Au creux de la sombre agonie.

ANONA

 

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Se peut-il oublier

Ses racines célestes,

L'Arbre choisi des dieux

Que Zeus aime ou foudroie.

De la sève courante

En connait-il l'Essence

Et la claire vision

Au coeur de son silence?

Etend ses branches d'or

Et d'ombre si légère

Sous le banc du repos

Du corps vieilli  et las,

Sous l'arche méditante

En ses envoutements

ou mon âme s'émeut

Sous l'Yeuse sacrée!

ANONA

( A mon trés vieux chêne)

 

 

 

 

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C'est ma famille ! Ma terre... La Terre. Mon corps…
Ses mains fluides : ma mère... La mer. Mon Trésor.
Sémaphore : perchée et aérienne dans le ciel !
C'est la force : écorchée, diluvienne ou torrentielle !

Ici et ailleurs vire et volt à travers les Lys,
Abreuve les centrales au revers supplice,
Découd les détroits… droit dans le Nil !
Tisse d’effrois blancs jusque l’horizon annihile…

Hydrocarbure, hydrogène, oxygène…
L’Arcature exogène, poumons et abdomen,
De nos tissus et de nos veines et pensées :
File la soie de chaînes sans jamais vaine se lasser…

C'est notre Sang ! Elle coure et pompe, toute en chœur…
C'est notre vie ! Elle s'immisce et glisse dans nos cœurs…
C'est notre patrie ! Elle nous unis et nous partage…
C'est notre valeur ! Hôte de nos vies… aussi notre otage…

Ecoute ! Ce goute à goute dont nos corps s’abreuvent…
Pères, mères, amis, voisins, vous en êtes la preuve !
Entièrement - de la tête aux pieds - fais d’amours et d'eau.
Nul doute ! Nous sommes de celle qui nous garde au chaud…

Notre mère vaporisée ou glacée: berceau ou cimetière,
A travers toi, nous ne sommes plus qu’un : Frères et Terres !
Nos avenirs sont amarrés… Et si encore on te maltraite…
Ta chair martyrisée, percera nos âmes qui en sont faite.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...