La mort

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Cela feras deux ans bientôt que tu n'est plus là

Deux ans que tu est partie déjà

Et mon coeur pleure toujours autant

Comment vivre sans notre rayon de soleil

Comment maman pourra-elle vivre sans cette lumière

Elle vit du moin elle survie

J'essaie de lui faire continuer sa vie

Je sais qu'elle pleure et que peut y faire papa

Rien il n'y peut rien

Car il reste quoi à une mère qui perd son fils

Il reste quoi à une soeur qui perd son frère

RIEN, si des yeux pour pleurer

Des hypocrites pour vous consoler

Voilà quand le peu de votre  soleil meurt

vous faite quoi? rien vous pleuré toutes les larmes de votre corps

Se qui est mon cas

Vous pleurez le peu qui vous retrer de vie et vous regarder votre mère se décomposer

Vivre en noir toute l'année et pleuré toutes les larmes de votre corps parce-que vous pouvez pas faire autrement

je t'aime frérau que la vie soit belle pour toi là haut et que si tout les gens que tu connaisais comme tout ceux qui t'aimais te dirais

on t'aime Zè de tout notre coeur et protège nous de là haut

TA SOEUR QUI T'AIME

 

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Je meurs tonight,
Plus de frère,
Plus de père
Plus de mère.

Je suis ici simple
A faire affaire...
Pas si fier.
Mais décidé de fer

Mais où est cette
Petite affaire
Moi contre vous fiers

Moi dans ce bras de fer
Je n'en suis pas fier
De même vous j'espère...

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L'air épouvantée, une belle grecque se lève

Avec brusquerie de sa couche, les yeux ronds,

Un seul cri aux lèvres : "reviens moi, à la maison

Oh si cher mari ! Pure incarnation de mes rêves !"

 

Pourquoi es-tu si promptueusement parti ?

Pourquoi leur as-tu dis "oui". Entends-tu mes cris ?

N'étais tu qu'un songe ? N'as tu pensé à celle qui reste

A celle qui t'aime, à celle qui souffre, à celle qui s'inquiète !

 

Reviens moi ! Ne réponds pas à cet appel à la violence !

Je n'ai que faire de guerres sans raisons ! Je veux mon mari !

Mon enfant pleure ton absence ! Guerres, je vous maudis !

 

Oh mon ange perdu ! Reviens-moi, je ne veux point les écouter !

Je ne veux point croire à ces cruels mots que l'on m'a adressé,

A ces lettres cruelles, à ces fausses condoléances que l'on m'a donné !

Non, non et non ! Tu ne peux être parti là-bas... je ne l'accepterais jamais !

 

Les années passent, mes enfants s'en vont... et seule je crie dans cette demeure,

Qui n'est plus la mienne : reviens moi ! Reviens moi ! La folie me guette en cette heure !

Dix ans que je t'attends désespérée... je t'attendrais pour l'éternité dans le malheur !

Dix ans que tu es parti vers la belliqueuse et lointaine Troie... et que ruissellent mes pleurs !

 

Les dieux semblent me dédaigner ! Pénélope la chaste guette ton retour inespéré !

Ils ont beau me tenter par mille trompeurs, c'est toi que je veux à mes côtés !

Le chaos gronde en Ithaque, dans ce palais autrefois brillant sous ton autorité,

Reviens moi ! Reviens moi ! C'est à genoux que j'implore les divines entiités !

 

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Verre soufflé d’un vase clos : je t’aime un peu…

Petite Cerise, pas assez mûre pour tomber seule de l’arbre,

Et pourtant percevant si finement le monde qui la dénoyautait.

Elle, dont les bien-pensants prétendaient qu’elle avait perdu la tête, un soir d’été.

Moi, qu’elle avait élue pour branche, dès les premiers échanges.

J’avais compris son secret.


Vers soufflés en vase clos : je t’aime un peu, beaucoup…

Petite fêlure, accoutrement derrière lequel tu te cachais.

Au poignet, tu arborais un lien en dentelles de Calais : évocation du passé…

A la réalité, la folie douce amère préférer.

Ligne de vie, pour ne pas s’égarer.

 

Vers soufflés à huis clos : je t’aime un peu, beaucoup, passionnément…

Petit génie dont j’ai côtoyé la fragilité, envié la grâce et la subtilité.

J’ai épié ton référentiel, me le suis approprié…Et brusquement ton départ, un soir d’été.

Promis, juré, je n’ai pas crié.

 

Vers soufflés en sanglots : je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.

 

A Sophie, qui partage ma vie.

© Extrait du recueil Elles (ou Heureuses, les filles de joie) – Janvier 2009.

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Au clair crépuscule voilant

La face en deuil des morts-vivants,

Au cimetière somnolant,

J'entrais, mon droit chemin, suivant.

Fantômes et ombres glissant

Sur les pièrres tombales sombres,

Sur les marbres froids blémissants

Au clair de Lune en la pénombre.

Et par des claquements de dents,

Les morts m'accueillirent en choeur

D'un bruit sec et sourd au-dedans

De leur maison froide et sans coeur.

Dans leur lit d'ombre épaisse et dense,

Ils reposent tout reluisants

Et au bal des feux follets, dansent

Les soirs, sous le ciel séduisant.

Et si les vivants semblent morts,

Les morts n'envient plus les vivants,

Les laissant  à leur triste sort

D'envies et d'espoirs captivants.

O vivants à n'en point douter,

Au jour, à l'heure expiratoire,

Tous gisants, nous viendrons goûter

Le sommeil des profonds dortoirs;

A la Danse Macabre, unir

Nos vieilles carcasses tremblantes,

Nos mortes-pensées, réunir

Dans l'urne funèbre troublante.

Et le jour aux vivants, laissé,

A leurs peines et à leurs pleurs,

A leurs tristes bouquets bléssés

D'agonisantes pâles fleurs.

Au clair crépuscule voilant

La face en deuil des morts-vivants,

Au cimetière somnolant,

J'entrais mon droit chemin, suivant!

ANONA

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...