Urbain

Pour les poésies à style urbain.. Ni Slam... Ni Rap...

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L'alibi que je m'octroies

Est perfide et sournois

Mais ô combien bénéfique

A mon mental oppréssé.

 

Quelle sensation divine

D'aspirer une bouffée de nicotine

Et d'éprouver pendant quelques minutes

Le répit tant recherché

Au milieu de tout ce tumulte.

 

Plaisir chimérique et cruel

Quand Envie et Raison se battent en duel,

La clope au bec comme bouclier,

Je cède aisément à cette manie usuelle

Sans remords ni culpabilités.

 

Ma clopinette que j'aime tant,

Je ne conçois pas pour l'instant

Me séparer de ton précieux présent.

 

Et tant pis pour les conséquences,

Quand l'addition me sera donnée,

A l'heure de passer à trépas,

J'assumerai mon péché,

Je ne pourrai m'écrier : "je ne savais pas !"

 

 

Mira

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j aurai voulut ne plus être sage

sortir mon coeur de sa cage

mais la raison revient sans cesse

et dans ces tourments m oppresse

je prie chaque jours pour être

et je n arrive pas a renaître

d une vie bercée de lassitude

ou le moral n a pas d altitude

mon âme se flétrie sans eaux

quel amour brisera par son flot

le mur dans lequel je m enferme

bien a l abri des désillusions

mais qui me prive de passions

de grâce que le temps se fige

sur un doux moment de vertige

 

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Elle, elle était là. A plat. Perdue dans le noir.
Lui tapis ici par là. La regardais hagard.
La petite pépite crépite dans son coeur :
Aie ! La belle n'a t elle pas elle aussi droit au bonheur ?

Sorti de son tapis : il tape ! Bing ! Droit dans le mile :
Mille épis de mais aux milles feuilles et roule hop sur son île.
Îlotage dans un bocage. Belle cage, cage a lapin, bidonville !
Elle, la belle, se faufile entre les fils de la toile...
Elle est belle. Un faux filet de barbaque... au poil !

Il rêve... rêve de la voir feu arriver dans sa poêle !
La croquer accroc au noir bleu de ses yeux : oh sa moelle...
A lui le tour de manège : attraper le pompon au dej'
Elle hésite, évite le contact. Sortilège trop lège :
Le marabout l'a mis à bout, à bout de nerfs !
Le marc a café se marre. A bout de souffle : tout à goût casher...

Lui, il s'étale à coup de pétales fiers et doux amers.
Elle, elle tourne du regard délétère...
Ses doigts, artères, montre une alliance prison éther.
Corrosif, l'anneau austère : le rêve enterre.
Lui, à Terre, il s'étouffe... bouffe la poussière !!!

Un instant - sans s'épancher dans ses pensées - pigé ?
Il avait sagement envisager de la figer.
La figer si belle et lui aussi la garder en cage...
Hommage à sa beauté : la réserver sans partage.
Mais... assise au virage, elle, elle n'a pas vu son vrai visage.
Lui étendu sur le rivage, sage, il rage contre son mage.

Peu importe le sortilège, là s'arrête le manège.
Elle part dans son port privilège et lui abrège.
Là, tapis, ici par là,  il regarde blafard...
Il guette et mate la belle qui part. Échec et mat ! Trop tard.

Dans son appart doré - seule - avec son anneau, le soir,
Elle, elle regrette son lascars au regard hagard.
Le sortilège - pas si lège - un bobard traquenard.

 

 

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Tu m'as dis

Plante toi devant et écris

V’là une heure que j’ suis ici

De mon corps

Rien ne sort

Si... un souvenir jailli

Comme une saillie...

 

Un massacre en chaine

Dans la jungle urbaine

 

Construites il y des décennies

Dépouillées petit a petit

Par les faunes ennemies

Leurs voix qui frappent

Aphones anémies

Dans ses trappes

Tiraillent

Crache ses entrailles

Une à une cisaille

Ferrailles cassées

Murailles blessées

Ses rideaux de fer

Hante le mâchefer

 

Chante la misère

Au vent amer

A demis cri

Ces mots écris

Écris en vers

Amours à l'envers

Mille tonnes de colère

Arrachent la poussière


Tremblent la terre

Ces murs austères

S'effondrent en poussière

Coup de tonnerre

Aux tripes

s'arrachèrent

Crève l'ordure

Enterre ce sang impur

Mes veines blanchies

A la craie de ce gâchis

 

J'habitais là

Zone A

Tour seize

Étage treize

 

10 tours

Au détour

d'un Carrefour

Sont tombées

1000 passés fusillés

 

La démocratie pulvérisée

Ça pu le verre brisé

Les Karchers assoiffées

Avalent la fumée

Lymbes de ce passé

Le sang inonde

Dedans ça continue

Au cœur à nue

Sous une cagoule

Sers les joues

Sers les dents

Nids de serpents

 

Que sautent des bombes

Plus rien  - même pas une tombe

Une enfance affolée

Partie en poussière

Tout s’appelle misère

Passé torpeur

Encerclé de laideur

Ne pas applaudir

Ne pas s’accroupir

Apprendre à mourir.

Baoum !

La démocratie est tombée

Mon passé s’est effondré

J'suis Tombé

Sous les bombes…

...Libre mais sous les décombres.

 

 

Vidéo de l'effondrement :

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. Cet ensemble s'appelait le quartier Démocratie. Ironie du sort il fut détruit en quelques instants pour s'évanouir dans une fumée blanche... Nettoyée avec d'immenses Karchers...

 

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  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...