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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
Catégorie : Muses et Chimères
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Tranche de fée de papier glacé. Douces heures que l’heure du thé !

Franche épée de papier mâché : pousses d’or qui dévorent l’été.

Et toi cachée dans un drap de soie, décampes du bout des doigts…

Emoi craché dans un bas de joie : déchante un fou du roi !

 

Un coup blanc, entrelacé, à une muse sirène, au banc cassé,

Le loup blanc, antre glacée, amuse la reine, au chant nacré :

Danse encore une ode à la plume roulée donne une lame de mer ;

Dansant corps et mains allumées comme une flamme amère…

 

Le rouge envahit les cieux, hagards et spacieux,

Bouge, brandit, hante ses yeux, d’égards fallacieux…

L’animal bercé par la pluie d’étincelles se laisse aller !

De balles percée, la vie s’amoncelle : altesse affalée...

 

La frêle, ombre d’elle, inerte et tachée de paresse,

La fée, ombrelle ouverte, attachée, le caresse :

Un cygne a érigé le Sceau et descend au cœur du néant :

Insigne affligé de son saint sang aux peurs d’enfants…

 

 

Un cygne est mort et le signataire du Sceau commémore…

 

 

 

 

 

 

 

Un cygne à Terre...

 

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