Mélancolie
Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.
La petite fille aux étoiles
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- Écrit par giorgioadriano
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- Catégorie : Mélancolie
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Devenir un oiseau
Voler tout là haut
Grimper très très haut,
Au dessus de l’océan
Traverser toutes les eaux
Me poser sur un lac géant…
Voir geler le Saint Laurent
Caresser de mes ailes
Tous les nuages du ciel
Essuyer les yeux noirs
De la p’tite fille aux étoiles
Pour changer son histoire…
Perdue dans son désespoir,
Son magnifique sourire,
N’éclaire plus jamais tout le ciel.
Ne plus sentir son regard briller,
D’être heureuse de me lire,
Ne plus lui prendre l’âme le soir…
Attendre vainement son « salut »
Sur mon écran, vivre en déçu
Redevenu l’illustre inconnu,
Regarder fuir toutes les étoiles,
Ouvrir en ange, grandes mes ailes,
Attraper ses merveilleuses étoiles…
Venir me poser sur son jardin
Lui rendre l’espoir un soir, un matin,
La voir esquisser son magnifique sourire
Enjoliver tout le ciel d’éclairs
Voir briller son regard ; s’épanouir
D’être si heureuse de m’apercevoir…
Comme le moineau heureux,
Je déposerais à ses pieds, malicieux,
Tous mes bouquets de fleurs bleues,
En la suppliant des mes yeux d’ange bleu,
D’écouter mon âme et mon cœur, tous les deux
Lui dire; pour l’éternité son amour pour moi est un vœu…
Georges Adrien PARADIS
Flamenco
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- Écrit par giorgioadriano
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Écoute de cette guitare,
Jaillir les larmes de ma douleur,
J’ai beau rythmé du pied
Le tempo de ce fougueux flamenClo,
Je sens qu’il est déjà trop tard,
Tu es partie un jour en mars de mon cœur…
En emportant toute la vigueur
De mon amour, à présent je frappe et gratte,
Toute ma mélancolie sur cette guitare,
Le tambourin martèle triste ce magique flamenClo,
Pour lui, je suis mort, il est déjà trop tard,
Tu es partie emportant mon âme, mon cœur…
En tournoyant corps à corps,
Nos sentiments sont de plus en plus forts,
La musique du bandonéon sort en flamenClo,
Avec le rythme dur d’un poignard,
Il s’enfonce toujours trop, trop fort,
Dans ma tête, mon âme, mon cœur à corps…
Ecoute de ses notes, les tremolos
Vibrer du fonds de ma douleur,
J’ai beau martelé, cogné du poing,
Le malheur de ce merveilleux sublime flamenClo,
Je sais que son rythme trop léger, trop fin,
Tuera au fonds de moi, mon âme et mon cœur…
Mon cœur à vie battra pour elle,
Mon âme entière à jamais est à elle,
J’ai beau cogné mon âme et mon cœur, rebelles,
L’air magnifique et diabolique de ce flamenClo,
Ses cheveux de brune et ses yeux noirs me brûlent,
Je meurs à petit feu, se consume l’âme de mon cœur…
Georges Adrien PARADIS le 18 juin 2008 à 10h00
Je dois me reconstruire
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- Écrit par maména
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Toi qui m'as fait tant de mal
J'avais juré de te laisser tomber
J'avais juré de t'ignorer
Puis un jour après tant d'années
Je t'ai tout pardonné
Mais cependant
J'ai fait un pas en avant
Mais toi tu es restée dans le passé
Moi qui croyait tout recommencer
T'écouter à nouveau
En voulant te protéger
Tu me ressors ,et me rappelle
Les horribles du passé
Tu m'as encore blessée
Avant de m'en aller
Tu m'as fait comprendre
Que mon pardon
N'avait aucun sens à tes yeux
Parfois je me demande
A quoi ça sert le pardon?
Si ce n'est qu'une faiblesse
Par celui où celle qui pardonne
Certains disent qu'il faut pardonnner
Certains disent que c'est difficile de pardonner
Certains disent je te pardonne mais je n'oublie pas
Certains disent je te pardonne mais ne recommence pas
Mais où est la vérité?
MBde la Martinique
L'Attaque
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- Écrit par galonx_
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Le tocsin retentit encore,
On gèle nos vies sans calcul,
Le silence gagne nos cœurs…
Le souvenir revit, résonne,
On se prend vite au jeu contraire,
La peur germe mais n’éclot pas…
L’attente vit de l’infortune,
On n’en parle plus, pourquoi faire ?
Le temps s’affranchit de tout sens.
Le tocsin retentit encore,
On s’insurge une, même deux fois,
L’impuissance frôle les regrets…
La mort parade là, tout près,
On l’entend, on l’attend fièrement
Les enfants s’y destinent aussi…
Le fracas s’estompe puis s’éteint,
On n’entend que le silence gênant
L’attaque est finie … une autre surgit.
G_
au temps des tarlatanes
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- Écrit par jegui21
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Et ma ville était si belle
Au temps des tarlatanes
C'était fête dans la cabane
Avec les demoiselles
Fête sous les palmiers
Défilés bals champêtres
Aux senteurs de salpêtre
Sous l'oeil des ramiers
Il y avait Eline
Marlène et Madeline
Gaies comme tourterelles
Jouant à la marelle
N'avions pour tout souci
Que l'embarras du choix
Qui allait dans les bois
Couver d'amour nos nids
On se gavait de vin
De rôtis au gratin
Tout cela en cadence
Avec la contredanse
C'était joie et détente
Sans besoin de patente
Angèle et Raphael
Soudés sous la tonnelle
Que sont-ils devenus
Les bardes au banjo
Qui jouaient boléros
Pour nos danses continues
Et ma ville était si belle
Au temps des tarlatanes
C'était fête dans la cabane
Avec les demoiselles
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...