L’ai-je blessé cette fleur à peine née
Moi, le vieillard sans règle et inféodé
En elle, j’ai senti un mal être sans mot
Qu’as-tu fait pauvre misérable idiot
Arborant une fierté à peine dissimulée
De ta bouche, sans retenue les mots ont fusé
Pourquoi, pourquoi ces doutes et ces craintes
As-tu peur de te laisser aller à ces étreintes
Ta quête sans limite de la vérité et de l’absolu
A rendu une partie de ta vie tellement tordue
Cette peur indicible du plaisir et du bonheur
T’ont apporté tant d’échecs et tant de malheurs
Mais ces erreurs justifient-elle ce terrorisme ?
Oui, ma muse je me suis regardé dans un prisme
Et je ne suis pas l’être hideux que tu veux montrer
Je suis juste celui, celui qui ne sait pas où aller
Ton silence me fait mal, j’ai mal et j’enrage
Cette rage monte en moi, refus d’être pris en otage
Tu manies les blancs comme moi l’humour noir
Cesse ce jeu, sinon nous allons tous les deux choir
Approche, approche-toi de moi et échangeons
Viens, j’ai besoin de te connaître sans façon
Venant de toi je ne connais pas grand-chose,
Mais j’espère qu’un jour entre nous sera l’osmose
Annankee
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