Animaux

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A toi, à qui je n'ai pas pu dire un final adieu...

Cette brutale séparation me parait injuste !

Même si tu vis encore, c'est à mes yeux,

Un dur coup que ton départ, si brusque !

 

A toi, qui fut ma partenaire de longtemps,

A toi avec qui j'ai compris ce qu'était de

Monter à cheval, toutes ces années durant...

 

Ma douce et chère amie équine, ma petite

Tête de mule préférée, ma Fjord tant aimée

Pourquoi avons nous été si brutalement séparées ?

 

A la simple pensée que je ne te reverrais jamais,

A la simple pensée que je ne pourrais plus jamais

Étancher mes larmes contre ton flanc si rassurant...

Oh tu me manques déjà, complice de mon temps !

 

Je n'irais pas voir ton box vide à cette heure,

Car trop de souvenirs heurteraient mon coeur,

Toi qui a su me toucher si profondément...

 

C'est seule que je dois continuer ma route !

J'aurais toujours un pincement de coeur

En voyant ces flots, ces photos, ce Bonheur

Qui a filé entre mes doigts, et m'a laissé en déroute !

 

Je ne saurais jamais te remercier assez, ma belle

Ponette, qui a sû me remettre sur les bons rails,

Quand dans ma vie peu s'est fallu pour que je déraille !

 

Tu ne seras jamais qu'un simple détail de ma mémoire,

Mais une partie de mon coeur s'est enfuie avec toi

Ce jour là... ce jour là où s'est achevée notre histoire !

Ce jour là... ce jour là où je rentre en peine chez moi...

 

Je n'aurais jamais assez de mots pour illustrer mon désarroi,

Celui d'une cavalière séparée de celle qui fut sa meilleure alliée...

Celui d'une jeune femme qui a vu un de ses rêves la quitter...

 

Et pourtant j'aimerais crier au ciel ma douleur !

Jeter au vent ces vers comme un appel désespéré !

Mais hélas je sais que seul le silence me répondrait...

 

Accepter cette situation imposée ne sera pas aisé,

Ton image, ces concours, ces rubans, cette complicité

Partagés ne me quitteront jamais, insensibles à l'oubli frustré,

Et c'est en pleurant que je fermerais notre livre du passé...

 

Car je dois sécher mes larmes et ouvrir un nouveau tandem,

Car oui, il y en a un autre, que tu connais, et que j'aime,

Iz Good m'aidera à accepter ton départ, Punkie, ma belle...

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Il est un être étrange vêtu de plumage sombre
Il n’est pas bon chanteur et se tapit dans l’ombre
Quand la faim le tenaille, il quitte enfin son trou
Et s’en revient dardar se mettre sous les verrous.

Les fleurs au doux parfum embaument son jardin
Et camouflent les odeurs charriées par les humains
Pour son bien-être ; il reste cloîtré dans sa demeure
En se cachant de tout autre, pour éviter les pleurs

Jadis, il y eut un temps, où il pouvait joyeux
Courir la campagne sans se soucier des cieux.
Une liesse commune parcourait les printemps
Quand les oiseaux du monde s’envolaient en chantant.

Mes enfants dit-il un jour : Méfiez-vous du dehors,
A chaque coin de rue vous guette, d’un œil, la mort.
Si vous n’ la voyez pas, c’est pas qu’elle est absente
Mais qu’elle s’est travestie en une pensée charmante

Il est un être étrange, vêtu de plumage sombre
Il n’est pas bon chanteur et se tapit dans l’ombre
Une grande tristesse s’empare du troglodyte
Voyant que dame nature n’a pas ce qu’elle mérite
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J’avais un chat, ou plutôt une chatte,

Guère très douce de la patte.

Dès qu’on voulait la toucher, c’est sûr,

On avait droit à la morsure.

Pourtant elle appréciait beaucoup

Venir se lover dans mon cou.

Puis elle posait ses griffes acérées

Qu’elle tenait bien serrées

Sur ma tête, alors je grimaçais,

Mais jamais je ne la chassais.

Elle ronronnait de contentement,

Fière de son comportement.

Je me laissais doucement bercer,

Et m’égarais dans mes pensées.

 

Cet état de chose durait depuis douze ans,

Quand survint un mal déplaisant.

Un jour elle se mit à faire du diabète,

On ne s’y attend pas chez une bête.

Alors pendant trois bonnes années,

Aux piqûres elle fut condamnée.

Peu à peu changea son comportement,

Elle venait bien plus rarement

Se nicher dans sa posture favorite,

Et trop souvent prenait la fuite.

Je regrettais alors son doux ronron,

Et ses griffures et ses affronts.

De jour en jour un peu plus elle s’étiolait,

Elle faisait trois pas et s’étalait.

Ce dernier matin elle n’était pas bien,

Et je ne pouvais plus rien

Que la prendre, la serrer sur mon cœur.

Au fond de ses yeux je lisais la peur.

Je lui ai dit quelques mots tout bas,

Elle s’est endormie dans mes bras.

C’était le premier jour du printemps,

Le vingt-et-un mars exactement.

Elle avait seulement quinze ans,

Pour elle s’était bien suffisant.

 

J’ai depuis une autre douce minette,

Qui ne remplace pas ma Pitchounette.

Même si cette gentille Noémie

Est devenue ma meilleure amie.

 

 

 

 

15/04/99 ©sylphide

 

 

 

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LE CHIEN.

 

 

Je suis le chien

qu'a rien compris;

à un arrêt,

se sont enfuis;

p'tit Pierr' pleurait.

Je suis le chien

qu'a plus personne,

qu'on abandonne

sous ciel de France

rout' des vacances!

 

Je suis le chien

qui connaîtra

pas la grand bleue

et qui loin d'eux

est resté là.

Je suis le chien

qu'avait un maître

aux mains caresses;

mais la tendresse

masquait le traître!

 

Je suis le chien

qu'a tant couru

sur la grand' route;

y'a perdu

son dernier souffle!

Je suis le chien

qu'un camion

a renversé

dans ce fossé

funérarium!

 

Je suis le chien

qui sur un lit

d'herbe un peu folle

sans protocole

va fuir la vie.

Je suis le chien;

mais tout est rouge!

Sur la grand' route,

dans les autos,

ça parle haut!

 

Je suis le chien;

mes yeux se ferment,

point de regrets,

sans petit Pierre,

tout fanerait!

Je suis le chien;

un dernier râle,

tout devient pâle

et puis; plus rien;;;

La vie de chien!!!...

 

Lalain

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C'était notre dernier vol, mon ange blanc,
Je ne retrouverais ce si précieux moment,
Le sort si cruel et vicieux en a voulu autrement,
Douleur est mienne à te voie ainsi à présent.

Je me remémorre sans cesse ces parcours,
Où nous volions avec joie, sans aucun détours,
Où nous galopions joyeux lors ce superbe tour
D'honneur,pourquoi ceci n'a t'il pas duré toujours ?

Je me remémorre incessament ces coups-bas,
Dont tu avais le secret quand je te montais là-bas,
Mais je ne voulais que cela se finisse comme cela.

Quelqu'un de cruel a brisé tes ailes, mon ange blanc,
Quelqu'un a brisé notre rêve de gloire, la mit à sang,
Par sa faute, jamais nous ne retrouverons ces moments,
Mon ange, te voir avec tes ailes brisées me blesse cruellement.

Cette personne si cruelle qui n'a pas écouté les conseils
De précaution, t'as coupé tes ailes si brusquement, mais je veille,
Je ferais tout pour toi, mon ange, c'est hélas toi qui ici paye,
Je ferais tout pour te soulager, bien que ces rêves s'étayent...

Je me sens si mal, mon ange blanc, de n'avoir assez profité,
De ces moments devenus rares, intenses et uniques de pure félicité
Je t'aime, mon ange blanc, tu m'as tant rendu, tant appris et tant donné;
Pourquoi a t'il fallu que tout cesse aussi brusquement en cet fin d'été ?

Je me sens si mal, mon ange blanc, de te savoir ainsi blessé,
Je maudis cette cavalière innatentive qui t'as ainsi brisé,
Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te soulager,
Je ferais tout ce qui est dans mon possible pour t'aider.

Même si je ne pourrais sans doute plus te monter,
Ce n'est pas comme si tu nous avais pour toujour quitté,
Je me contenterais de ta seule présence à mes côtés,
Cette cavalière cruelle ne pourra toutefois détruire cette complicité.

Je me sens si mal, oh bel ange espiègle, de te savoir détruit,
J'aurais beau monter tes sympathiques camarades d'écurie,
Rien ne te remplacera, rien ne t'égalera en cette sympathie,
Que je chérrissais réellement, de même que ton espièglerie.

Quoiqu'il en soit, même si cela signifie de ne plus te monter,
De ne plus jamais revivre ces balades singulières et relevées,
De ne plus jamais revivre ces concours joyeux et endiablés,
Je resterais auprès de toi, faisant mon possible pour te soulager.

 

Toutefois, alors que le désespoir gagnait lentement mon coeur,

Une excellente nouvelle  a éclaircit ce sombre tableau d'une lueur,

Intense et chaude : tes ailes ont quelques peu repoussées,

Même si des plumes nécessires manquent encore aux extrimités.

 

Et j'ai pu prendre soin de toi, te monter, et goûter encore,

A toutes les facéties, les tours que ta malice rend  retords,

Je béni celui qui t'a soulagé, que nous reprenons notre essor.

 

Nous irons doucement, avec la plus grande prudence,

Sous l'oeil avisé de mes enseignants, allons, reprenons la dance,

Valsons de notre mieux, vers l'horizon, en de familiers accords et dissonances.

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...