vers libre

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Éphémère et dérisoire

 Histoire d’un papillon

De jour, belle de nuit.

Pour tromper l’ennui

Son organe butine

Des fleurs le nectar,

Sublime quintessence.

L’aube nouvelle s’enfuit

Vers les pâles étoiles

Où s’éteindra sa vie,

Laissant un souvenir

                                                          Iréel et diaphane,

Fugace comme le temps.

Escapade furtive

Dans le monde vivant,

Vole belle luciole

Tes ailes sont mes bras.

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Un ange passe

Dans un silence irisé

De poussière d’étoile.

Son regard lavé

De tristesse se voile.

Auréolé de grâce,

Dans la clarté du soir.

Son spectre lumineux

S’étire dérisoire

Comme l’éclat de tes yeux.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Exquise douceur,

Tendres pensées,

Bercent mon âme

Au gré des souvenirs.

Des années de bonheur

Aux multiples saveurs.

Souviens-toi, Ô enfant,

Tu sommeilles en mon cœur,

Des joies, des peurs,

Des rires et des pleurs.

Printemps bénis

De mon enfance

Que n’ont pas effacé

Les rigueurs des hivers

Traversés depuis.

Petite fille chérie,

Trop peut-être,

Par une mère brisée,

Une femme admirable.

L’ouvrage du temps

N’a pas affaibli

L’amour de ton enfant.

Comme jadis je te suis,

Pas à pas dans les champs

Fleuris et odorants,

Il me suffit pour cela

Tout simplement

De fermer les yeux.

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

 

Messager du Roi

Parmis les Rois

Te voilà reposé

Masque déposé.

Sur l’autel de ta nuit

Ils se sont réunis

Mélange de pensées

Mémoires du passé.

Le monde suspendu

En cette heure d’oraison

Encensera ton nom

Et l’œuvre dévolue.

L’histoire se souviendra

Au fil de temps ingrats

D’un homme élu des siens

Afin que Son dessein

Traverse un siècle encore

Au-delà de la mort.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Eh toi là haut !

Entends les cris des innocents

Vois la souffrance des enfants.

Cataclysmes, famine, épidémies,

Guerres, torture, génocides,

Se taillent la part belle.

Les sept plaies d’Egypte

Ont franchi les frontières,

Traversé les continents.

De tout temps les idées ont tué,

Armant le bras des hommes

Souvent contre les siens

Peuples massacrés, empoisonnés,

Au nom de quelle valeur,

Pour quel obscur dessein ?

Eh toi là haut !

Ton ouvrage est en péril.

Pourquoi  restes-tu sourd

A l’appel des martyrs,

Aux cris des opprimés ?

Reviendras tu de ton lointain voyage ?

La foi ne sauve plus elle qui, jadis,

Soulevait des montagnes

Réclame son tribut.

Eh toi là haut !

Quel est ton nom ?

Où est la vérité ?

Tant de questions 

Qui restent sans réponse

Et nous laissent pantois.

Combien de larmes et de souffrance

Avant que vienne la délivrance ?

Connaîtrons-nous un jour l’Eden,

Le repos et la paix,

Dans un bonheur parfait .

Car c’est bien Toi là haut

Qui nous l’a promis...

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...