Céres, l'épis en main, le don entre les doigts

Pétrit le grain moulu et modèle la pâte

 Et d'un souffle, le cuit avec Amour, sans hâte

Au Four du Nécessaire, ainsi faire, ce doit!

*

Belle Fleur de farine en sa pure blancheur,

Candide, croustillante et fumante, odorante,

 En mes prunelles, luit comme une Sainte Orante;

Deux miches, côte à côte, prés d'un long Pain flancheur

*

Ne me dites pas que mon esprit est tordu,

Que noirs sous sa blancheur en grille corsettée,

 Ses petits pains au lait sont "pâle  coquetée";

Dans ses miches dorées, ma denture à mordu!

*

ANONA

 

 

 

Commentaires   

#4 Anona 15-06-2010 00:13

Bon Jour d'Hui (cuit), Sylphide,

Tu as le Bon jour du Boulanger!

Mais moi, depuis que j'ai écris ce poème,
Il ne me cause plus...

Merci pour ton passage au " BON PAIN "

Amitié de:

ANONA.

#3 Anona 15-06-2010 00:06

Bon Jour Scotty,

C'est la faute à ma boulangère
Qui a les pains ...mal placés!

Merci d'avoir apprécié les "Miches dorées"
De ma boulangère!

Amitié de:

ANONA.

#2 sylphide 14-06-2010 13:44

C'est bien connu, les hommes aiment croquer dans les miches. Bien écrit en tout cas.

#1 Scotty 14-06-2010 13:37

Joli texte, je ne dirais pas que ton esprit est tordu, c'est peut-être le mien, mais quand même "Deux miches près d'un long pain".....

Rafraîchir la liste des commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.

You have no rights to post comments