Prose

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Elle est loin, très loin, peut-être trop, je n’arrive à conserver mes esprits sans que ceux-ci ne divergent vers elle, qu’elle est ce coup si cruel joué par le destin qui m’empêche d’être, qui nous empêche de devenir, qui retarde, qui attise ma propre convoitise, je ne devais pas être ainsi et me voilà être différent, cependant malgré cette tempête il s’agit bien de mon étoile qui vient s’interposer et me proposer une alternative, positive, enfin, alors que les sentiments étaient confrontés voilà que ma destinée est entre mes mains, en vérité ma destinée est dans ma volonté, j’ai changé le cours des évènements pour elle, et aujourd’hui me voici contraint à l’exquise attente de la revoir plus belle qu’hier et plus belle qu’aujourd’hui, qu’ai-je fais pour avoir droit à de telles faveurs célestes, qu’elle est donc le nom de ma bonne étoile ? Qui puis-je remercier ? Si la volonté d’outre monde va dans mon sens alors pourquoi être contre ? Et si cela n’était que chimère, comment réagirais-je ? Si le destin venais à prendre une tournure différente, serais-je toujours le même ? Pourrais-je seulement un jour oublié, m’en remettre ? Mieux vaut vivre au jour le jour, demain est un autre jour, vivre dans l’instant apporte la joie et le bonheur, vivre dans le passé apporte regret, chagrin, la triste odeur de la perte, la perte de son être, pourtant indivisible, ce retrouve scindé. Pas moi, non, j’irais alors la chercher à travers les frontières mêmes de la raison, au travers du monde des rêves, au travers même de ma propre existence car rien ne m’empêchera de vivre ce pourquoi il m’a été donné de plus chère, plus chère encore que ma propre vie, la perle de l’existence est pour moi toute trouvé, mais pour combien de temps, à quoi devrais-je faire face ? Moi-même ? Devenir l’ombre de moi-même, c’est contre cette vision que je dois me battre, ou que je devrais me battre, mon âme étant en suspens, là, quelque part, guettant le moment propice pour agir, pour faire comprendre au monde que j’existe, qu’il n’y a d’alternative que la puissance même de ma volonté, être un être transcendant l’existence, être au-dessus de toute loi, si ce n’est celle qui me permette encore d’exister, cette chose que je ne nommerais pas mais pourtant bien présente, car rien ni personne, même pas la mort ne pourrai me séparer d’elle, cet élément auquel je crois plus fort que tout et qui surpasse toutes existences, car entre elle et moi rien ne s’est achevée, rien ne s’achèvera, l’éternité, voilà ce que nous sommes, juste elle, et moi, nous.

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Un camion a tué ma première vie,

A mon réveil, un sentiment brutal est ressorti,

Une chose unique dans une vie

A surgie du néant de ma première vie ;

Aimer comme un fou, posséder bien ancré

En moi, bien vivante ma rage d’aimer…

Depuis déjà plusieurs années

Je reste le cœur réveillé,

Prêt à battre pour cette femme unique,

Qui un jour va croiser ma destinée,

Elle liera la sienne à une autre vie véridique,

Pour voir naître l’osmose d’un amour alchimique…

Cette femme hors du commun,

Accrochera à ma nuque sur mon âme, ses mains

Majestueuses de fée magique ; comme un gamin,

Malgré mon âge déjà certain

Elle va rendre ma vie merveilleuse,

Les caresses d’amour, de ses mains, seront bienheureuses…

J’honorerais ce bonheur simplement,

Juste en regardant sa beauté s’épanouir

Chaque jour où je serais son unique amant,

Fidèle et loyal, je vivrais toute sa vie humblement,

Pour conserver toutes les saveurs de son rire,

Partager toutes ses peines, ses joies et ses tourments…

Ma rage de l’aimer la servira en complice,

Notre union virtuelle, sera d’abord, sans maléfices,

Je serais pour elle son amour unique,

Elle sera pour moi la femme unique.

Alors, ma seconde vie pourra renaître ;

Juliette, dis moi si tu penses te reconnaître ?

Georges Adrien Paradis à Limoux le 14 septembre 2011 à 12h00

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tout seul, étendu sur un sable ensoleillé Comme un homme égaré, un fou sans droit J'implores vraiment le doux vouloir du grand Roi Pour retrouver droit, réclamer un conseillé Tout n'est que pour toi! Je cherches même dans l'espace infini Tout en voltigeant sur un bâton comme l'aigle Qui s'endort sous le calme du vent, nuages calme La chose exeptionnelle d'un cœur rajeuni Tout n'est que pour toi! Si j'atterris dans la vallée des grands Esprits Pour cueillir un parfait don des arbres bénits Et pour mériter la couronne de gloire Tout n'est que pour toi! Je cours dans le couloir du monde difficile Braver les obstacles, emporter sur mes ailes La bougie allumée, le flambeau de victoire Tout n'est que pour toi!

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De la colline me parvenaient les chants mêlés du vent et de la bruine. De caresses subtiles en chevauchées dantesques, les trombes trouaient le soir qui enfantait la nuit. Elle serait belle cette nuit, entre le sombre et la lueur. Elle donnerait aux questions le mystère des fleurs imaginaires de tous les espoirs en partance. De sa profondeur de nuit, s'érigerait comme un empilement d'étoiles semant ici la peur et là, la poésie. De quelle nuit s'agit-il? Elle n'est que la nuit, la traîne des heures claires, l'habit noir des silences. Sera t'elle là, pesant de tous ses épithètes? Sera t'elle la longue allée complice des méditations? Ma nuit de l'invisible, de la quiétude propice aux étonnements. Oh! Point de bruits, plus de couleurs, les oiseaux sont couchés, les humains dorment. Le vent s'est assoupi, les nuages se sont écartés, la lune s'est glissée, furtive. Est-ce que j'attendais la fin des tempêtes? Est-ce que j'espérais ce long intermède? Est-ce que je voulais ce manteau d'ombre pour me cacher dans la nuit,cette nuit, notre nuit? Tu es apparue,discrète, près du puits. Un châle blanc couvrait tes épaules. Ce blanc, tache lumineuse dans la pénombre signifiait-il que ma longue nuit s'achevait?

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Si m'âme s'en va près d'une berge tragique, Tu seras celle qui pourra le bercer Lyne; Quand sur ma pyramide d'amour va le sadique, Je crois en toi qui ne vas pas me berner Lyne. Je veux prendre ta peine et te donner ma joie, Je veux boire tes pleurs et manger tes douleurs Lorsque des coups fatals dans la vie vont vers toi, Quand des faits criminels te font ivre de peur. Ooh! Maria-Lyne que j'appelle donc «ma Lyne» Mon doux herbage, c'est là où est ta presence: Pot de fruit faisant de mon herbage une lune, Un paradis des siècles où je vivrai en confiance. Ton visage,ton physique, j'y connais rien... Tu m'as réveillé de ma léthargie mortelle; Et jusqu'à l'heure où donc je t'appelerai mienne, Je te ferai place sur ma scène réelle. Tu dessines sur ma page, encore jusqu'aux marges Couleur d'une vie joyeuse d'un temps exaltant Comme un champ qui se dance près d'une rivage Sous le sons de la trompette magique du vent. Du feu de haine qui me brûle l'innocence, De l'océan perplexe innondant ma quiétude, De tout orgueil malin détournant ma croyance, J'y vais loin, pour demeurer dans la certitude.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...